Pourquoi j’ai choisi un véhicule GPL

Postulat : Je ne voulais pas d’un mazout qui fume noir et qui empeste !

Comme je fais pas mal de kilomètres par an, je ne voulais pas non plus d’un véhicule qui me coûte trop cher à l’utilisation.

Qu’avons nous comme possibilités : le diesel (voir postulat), l’essence (voir second paragraphe), l’électricité (à moins de faire des trajets de moins de 80km, ce n’est pas la peine) et … le GPL ! Voila une idée qu’elle est bonne.


Qu’est-ce qu’un véhicule GPL ?

Réponse évidente pour certains, mais depuis que je parle de mon choix autour de moi, je me rends compte que certains ne connaissent pas le GPL. Un véhicule GPL est un véhicule essence sur lequel on a ajouté une injection GPL (gaz de pétrole liquéfié) pour faire tourner le moteur avec du gaz (mélange de butane / propane).  Un véhicule GPL est donc bicarburation : vous pouvez choisir de rouler à l’essence ou au GPL. Le démarrage se fait à l’essence et lorsque le moteur est chaud, il bascule automatiquement sur le GPL. Si vous n’avez plus de GPL dans votre réservoir, vous basculez sur l’essence.


Les points positifs :

Je fais le tour de mes connaissances et le peu de personnes ayant eu un véhicule GPL en sont, ou en étaient satisfaites.

Cela fait six mois que j’observe les prix : le prix à la pompe ne bouge pas! Alors que précédemment, toutes les semaines c’était le suspense en arrivant à la pompe, maintenant je sais que mon litre de GPL me coûtera moins de 80 centimes.

Malgré une consommation plus importante qu’en mode essence (+30% environ), le coût carburant au kilomètre est nettement moins cher : pour 600 km en essence je payais 50 euros, je paye maintenant 35 euros.

Moins de rejets polluants, ma petite conscience écologique est contente : moins de CO2 au km que l’essence, moins de monoxyde d’azote et pratiquement pas de particules. Cerise sur le gâteau, cela me vaut une carte grise offerte par la région des Pays de Loire (Merci!) et un passeport pour rouler les jour de pollution aux particules.


Les points négatifs (pondérés, il faut bien être partisan) :

« Y a pas de pompes ! » : c’est faux ! si vous habitez une grande agglomération, il y a toujours une pompe GPL qui traine. Quasiment  toutes les aires de station d’autoroute sont équipées de pompes GPL (à prix d’or comme l’essence, mais il faut bien payer les loyers des concessionnaires 😉 ). Vous avez certes moins de choix mais vous avez pas mal de pompes GPL maintenant.

Les pompes GPL ne sont pas 24/24. C’est vrai, trop de danger !( Vous laisser seul avec un pistolet d’essence, OK, mais pas avec un pistolet GPL). Sauf si vous allez dans des stations ouvertes jour et nuit comme les Total Access (pas de pub SVP ! ) sur le périphérique nantais où le GPL est au prix le moins cher de l’agglomération.
De plus je vous rappelle qu’un véhicule GPL fonctionne aussi à l’essence 🙂 .

L’autonomie est réduite : oui. Avec un plein de GPL je fais un tout petit peu plus de 400km. Généralement les réservoirs des véhicules GPL sont ajoutés à la place des roues de secours, donc la place est réduite. Je n’ai vu que le Volkswagen Caddie qui propose un vrai réservoir GPL (60 litres de mémoire) avec un petit réservoir essence (13 Litres). Attention, la taille réelle du réservoir est différente du volume utile de carburant : pour un réservoir de 40 L,  je peux consommer que 30 / 31 Litres.

Mais un véhicule GPL est bicarburation donc si je rempli le réservoir de GPL et celui d’essence je devrais atteindre les 1200 km! Pas mal pour une essence !

C’est plus cher qu’un véhicule essence : oui mais aussi cher qu’un véhicule diesel (qui pue).

L’entretien est plus cher. Pas encore passé par cette phase mais il est évident que le coût d’entretien sera plus élevé : entretien normal essence + partie injection GPL. C’est la raison pour laquelle il est souvent conseillé de faire plus de 15000 km/an pour rentabiliser un tel véhicule.

Le choix de véhicule neuf est réduit : Oh que oui ! J’ai trouvé mon bonheur mais il ne faut pas être trop regardant ! une petit liste non-exhaustive des véhicules neufs proposés à la vente :
Opel Corsa, Opel Moka, Dacia Sandero, Renault Clio, Volkswagen Caddie, Fiat Punto, Fiat Panda … Il y a même des Lada !!!


Ma conclusion

Comme annoncé au début de cet article, je ne voulais pas d’un véhicule diesel, le GPL m’est apparu comme une solution alternative. Je pense que ce carburant a plus d’avenir que le diesel, surtout avec les premières restrictions de circulations mises en place suite aux pics de pollution.

 

5 réflexions sur « Pourquoi j’ai choisi un véhicule GPL »

  1. Bonjour
    très bon choix , moi je roule au GPL depuis 1997 .
    j ai commencé avec une Toyota Carina E 2L 16 V 133 CV et depuis 2000 je roule avec une Toyota Avensis 2L , elle a 280000 Km au GPL sans un souci .
    j’ai amorti le montage plusieurs fois depuis .
    sur la route des vacances ma consommation moyenne peut descendre a 7.5 L/100 .et avec la clim auto toujours en route et une conduite plutôt énergique .

    1. Bonjour,
      C’est vrai pour le moment cela fait 1 an que je roule avec cette voiture – 30 000 km, pas de souci …
      J’espère aussi arriver à 280 000 km …

    1. Je ne pense pas, une rapide recherche sur Google fait apparaître plutôt des adaptations de véhicules essences au GPL (ce qui est possible avec n’importe quel véhicule essence). Il y a des professionnels de l’installation GPL sur des véhicules neuf (Borel).

      1. Vrai, en théorie… Dans la pratique, de nombreux blocs modernes récents à injection directe sont récalcitrants au GPL, idem pour les nouveaux moteurs « downsizés » type Tce chez Renault ou Tsi chez VW. Le montage est possible, mais demandera un équipement haut de gamme (cher) avec une culasse renforcée, des additifs et un parfait suivi mécanique (réglage des soupapes tous les 15000 km, changement de bougies féquents,…). Bref, un surcoût non négligeable, de l’ordre de 5000€ à la monte et 100€ de plus à chaque révision par rapport à une voiture essence classique. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Rajoutons à cela que le GPL n’aime pas les régimes moteurs au-dessus de 4000t/min pendant de longues périodes, ce qui est pénalisant sur autoroute pour les petits moteurs. Voilà pourquoi on ne trouve en monte d’origine que des petits moteurs « rustiques ».
        Pour les autres, ceux qui font beaucoup de km (+ de 30 000/an) et qui n’envisagent pas de rouler en Sandero 75 cv ou en Clio, Corsa ou Aveo du même accabit, restent les gros moteurs atmo américains qui adorent le GPL (type V8 HEMI, avec une conso de 15 à 20 l / 100) et les gros moteurs européens de plus de 3l (et encore pas tous…). Bien évidemment, ces voitures de luxe sont chères à l’achat, et leurs propriétaires en général ne pleurent pas en passant à la pompe. Au final, que reste-t-il aujourd’hui comme offre relativement économique de routière pour les gros rouleurs ? Ben du diesel…

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